Quel est ton rôle en tant que RH ?
Afin de répondre au mieux aux besoins de nos équipes électroniques et mécaniques en interne, j’ai toujours activement participé aux recrutements de stagiaires pour nos bureaux d’études en interne.
A ce jour, je pilote à la fois la formation au niveau groupe, tout en continuant d’apporter mon soutien aux équipes techniques pour ce qui est du suivi des carrières de nos collaborateurs.
Ce nouveau challenge me permet aujourd’hui de continuer à évoluer dans les métiers de la fonction RH afin de rester proche des collaborateurs, tout en ayant la possibilité de continuer à les accompagner tant sur le plein de leur évolution professionnelle que de leur épanouissement personnel.
En tant que femme, quels sont les défis les plus importants que tu as surmontés pour t’épanouir dans ton rôle ?
Le constat est simple : la fonction RH est aujourd’hui majoritairement représentée par une population féminine. Au-delà des chiffres, c’est notre réalité, notre quotidien. Inévitablement, nous sommes donc en contact permanent avec une majorité de fonctions occupées par des hommes, qu’il s’agisse de Business Managers ou d’ingénieurs.
La difficulté est de parvenir à faire valoir son importance en mettant à profit son énergie et ses compétences à l’échelle de son équipe comme de l’entreprise.
Pendant plusieurs années, j’ai eu le privilège d’intégrer une équipe de sapeurs-pompiers volontaires. J’ai démontré à plus d’un égard que j’avais toute ma place tant au sein de cette équipe que dans ce métier, plus largement. Chaque intervention a su conforter ma vision et ma position. Courage et détermination sont les deux valeurs non seulement que je porte, mais que j’ai toujours défendues afin d’atteindre mes objectifs.
Quels conseils donnerais-tu aux femmes qui souhaitent poursuivre une carrière dans le consulting ?
S’il y a une chose que je souhaiterais transmettre, c’est avant tout de croire en soi et de ne surtout pas baisser les bras. La persévérance nous permet de surmonter les difficultés. D’autant plus que ces difficultés sont souvent une bonne opportunité pour démontrer nos compétences ou découvrir des qualités qu’on ne soupçonnait peut-être pas auparavant. L’essentiel reste de ne pas s’oublier soi dans nos prises de décisions. Faire ses propres choix sans succomber aux normes sociétales et du « ce serait bien vu », est peut-être la plus dure et en même temps la meilleure chose qui puisse nous arriver.
A ton niveau, quelles actions sont menées afin de favoriser l’inclusion des femmes dans les filières scientifiques ?
Lors des processus de recrutement, je m’engage toujours à voir au moins une femme en entretien et ce, quel que soit le poste recherché et même si la pénurie de profils techniques, au global, ne facilite pas la tâche.
Et au niveau du groupe, d’autres initiatives sont-elles également menées ?
Parmi nos projets RSE, l’enjeu de la mixité homme-femme occupe une place de premier plan. Notre partenariat avec l’association « Elles bougent » a pour but de susciter des vocations auprès de jeunes filles de tous âges (collège, lycée, supérieur) vers les métiers d’ingénieurs et les filières scientifiques plus généralement. Nos ingénieurs, en tant que « marraines », peuvent agir directement en essayant à leur niveau, de faire découvrir leur métier. Plus récemment, nous avons aussi invité un groupe d’élèves afin de leur proposer une visite guidée personnalisée d’ENGLAB pour leur présenter nos différents projets. Tout ce que l’on souhaite à présent, c’est de pouvoir renouveler ce type d’initiatives à l’avenir !