Du miel dans le sac !
Le « welcome pack » est une tradition chez T&S.
Chaque nouvel arrivant chez T&S reçoit un lot de cadeaux de bienvenue contenant de quoi bien démarrer leur aventure T&S. Parmi ces cadeaux figures toujours les indispensables : une tasse/mug, un calepin, un anti-stress, etc.
Mais, pour 2023, l’équipe Com a pris l’initiative d’actualiser la liste des objets de son « welcome pack ». La réflexion a été portée sur des objets bien sûr utiles à tous, plus durables que les précédents et écoresponsables.
Le contenant, précédemment un tote-bag T&S, sera désormais un sac-a-dos T&S beaucoup plus robuste permettant notamment de transporter son matériel informatique en toute sécurité. T&S a également intégré à son « welcome pack », un pot de miel récolté et mis en pot par notre collègue et apiculteur Henrique Waxin.
Henrique, peux-tu nous résumer ton parcours d’études et pro avant T&S ?
Mon parcours est assez classique, mais entrecoupé d’expérience plus exotique. Prépa, école d’ingénieur (ENSMM, aujourd’hui Sup Microtech), puis sortie de ma zone de confort en allant faire de l’humanitaire un an dans une ONG au Brésil. Ma mission finie, je suis devenu ingénieur prothésiste en Suisse puis ingénieur de recherche en université. Rapidement, le besoin de faire des choses avec mes mains s’est fait sentir. J’ai alors fait des missions plus courtes dans le BTP, avant d’enfin trouver un équilibre en alliant ma mission dans la qualité à T&S avec ma passion pour l’apiculture sur mon temps libre !
Comment as-tu rencontré T&S ?
Sur la recommandation d’un ami qui y travaillait.
Peux-tu nous parler de ton parcours interne chez T&S ?
Je suis arrivé afin d’aider à l’obtention d’une certification ainsi que pour assurer la qualité sur des projets client. Aujourd’hui, en plus de ça, je m’occupe de la qualité système à ENGLAB.
Comment es-tu devenu apiculteur ? Comment t’es-tu lancé dans cette aventure ?
Un ami avait besoin d’une personne qui accepte de se lever à 3h du matin les jours de semaine pour aller transhumer les ruches. J’ai vite pris goût au lever de soleil dans les vallées des Vosges, surtout quand ces efforts se transforment en pots de miel peu après ! J’ai progressivement pris plus de responsabilités, et aujourd’hui, nous sommes deux collaborateurs.
Combien de ruches et abeilles possédez-vous ? Combien de miel avez-vous produit en 2022 ?
9 Ruches, si elles survivent toutes à l’hiver ! En 2022, nous avons produit un peu plus de 350 kg, dont 250 kg pour le welcome pack de T&S.
Peux-tu nous expliquer, sans rentrer dans les détails, le travail d’un apiculteur amateur ?
Au printemps, on court partout ! Il faut transhumer les ruches d’un spot d’acacia à un spot de châtaigner, à un spot de sapin, le tout avant l’aube, et c’est le début de la récolte !
En été, on ne transhume plus, mais nous allons régulièrement récolter. Il faut lentement extraire le miel et le mettre en pots. Vérifier que les abeilles n’essaiment pas. Jauger à la vue de l’envol des abeilles et des rayons, l’état de la ruche pour savoir si c’est le bon moment pour récolter.
En automne, on finit tranquillement les extractions de miel. On se met en quête de clients pour le miel sauf, bien sûr, quand ton employeur se propose d’acheter presque tout ton stock. C’est un petit gain de temps !
Alors, on traite les ruches contre les parasites et on les ramène au lieu d’hivernage.
En hiver, tout va plus tranquillement. Il faut gratter les hausses des ruches pour les nettoyer, fondre la cire des vieux cadres de miel, préparer les cadres pour l’année suivante, aller nourrir les abeilles si elles n’ont plus rien en stock pour l’hiver.
Et, quelle que soit la saison, nous cherchons de nouveaux endroits pour y mettre nos ruches. En se baladant en montagne, nous cherchons les noisetiers, les saules pour le démarrage en février. De nouvelles forêts de châtaigner avec un côté sud et un côté nord pour étaler la floraison.
Les spots doivent être, suffisamment, inaccessibles pour éviter le pillage ou le vandalisme, mais accessible en voiture pour effectuer les visites régulières. Il faut s’interroger sur l’ensoleillement en été et en hiver, etc.
C’est tout de même beaucoup de paramètres à étudier.
Je n’ai jamais été aussi conscient d’où se trouvent le nord et le sud à tout moment dans mes balades 😊
Ressentez-vous déjà l’impact du réchauffement climatique ?
Oui. La sécheresse de cet été a empêché les châtaigniers des Vosges de produire du nectar, donc pas de miel. Les orages ont détruit la faune qui crée le miellat pour le miel de forêt en plein milieu de la saison. Mais, la plus grande cause de mort de ruches reste les pesticides. Nous avons vite arrêté de positionner nos ruches proches des champs de maïs, de blé, de colza et des vignes. Presque une ruche sur deux mourait suite aux traitements.
Nos ruches sont soit en ville, comme les pesticides y sont interdits, soit en forêt, là où personne ne va en répandre.
Qu’as-tu pensé de cette initiative de proposer votre miel aux collaborateurs qui rejoignent l’aventure T&S ?
Il y a plusieurs points de vue pour répondre à ça :
Personnellement, c’est une chance de pouvoir parler à plein de monde de ma passion. De pouvoir compter sur le soutien de mon entreprise pour m’acheter plusieurs pots d’un coup afin de me libérer du temps pour préparer sereinement l’année à venir.
Ensuite, je pense que c’est aussi une belle occasion pour T&S de mettre au cœur de ses cadeaux de bienvenue quelque chose d’éthique, de local et d’écologique.
Et, finalement, je pense que c’est une chance pour les nouveaux arrivants à T&S, qui en plus de démarrer une nouvelle aventure, pourront se régaler !
Si jamais 250 g ne suffisent pas, comment on s’en procure un deuxième pot ?
Il suffit de m’écrire à h.waxin@yahoo.fr, ou de passer me voir au bureau qualité au siège de T&S les mardis et vendredis 😊
